vendredi 16 novembre 2007


MANIFESTATION DU 13 DECEMBRE 2007
Retrouvez en commentaire les détails des revendications
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8 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,

Je suis actuellement ASS 1ere annee a l'IRTS de Bretagne.

J'essaye de motiver du monde pour la revalorisation de notre diplome, mais la tache s'avere ardue.

Primo : les syndicats sont interdits au sein de notre etablissement

Secundo : difficile de dire a des etudiants de se soulever sachant le peu d'impact que l'on aura.

Alors, meme si la volonté est là, comment faire pour que l'impact soit a la hauteur de nos esperances? N'oublions pas que ca fait plusieurs annees que ces revendications sont menees...

stsf-sud a dit…

Réponse à Baptiste:

Bonjour,

Tu dis que les syndicats sont interdits dans votre établissement? Le réglement intérieur le stipule? Vos formateurs ne sont-ils pas syndiqués?

Bien évidemment, que ces revendications sont menées depuis très longtemps et que rien n'a bougé, nous comprenons très bien le fait que les gens ont du mal à se mobiliser, on s'en rend compte également depuis la création du syndicat. Mais es-ce pour autant qu'il ne faut rien faire? Car au delà de la reconnaissance de nos diplômes à bac+3, il en va de la situation du secteur sociale actuellement qui n'est plus la priorité depuis plusieurs années la priorité des gouvernements.

L'impact est déjà de montrer qu'on est là, prêt à se mobiliser et se faire entendre. Ce qui est pratiquement chose inexistante concernant les travailleurs sociaux en formation ou professionnels.

Que veut-on pour les gens que l'on accompagnent au quotidien? Pourquoi fait-on ces métiers?

C'est sûrement des questions qu'il faut se poser tous les jours pour garder cette volonté et essayer d'agir même si l'on ne sait pas d'avance quel impacte réel cela aura...

C'est un grand et long débat...


A bientôt!

Stsf-sud

Anonyme a dit…

Bonjour,
Je suis éduc spé et syndiqué SUD et je m'interroge souvent sur la pertinence et l'écho des actions que nous menons au sein de la section. Toujours est-il que, si nous ne faisons rien, les choses resteront en l'état et je ne veux pas me retrouver dans la peau de certains collègues (très nombreux) qui se plaignent de l'absence d'évolution positive de la convention 66 mais qui, pour autant, ne bougent pas le petit doigt pour faire changer les choses. Alors quitte à le faire pour rien, je milite en espèrant qu'un jour prochain les travailleurs sociaux seront tous militants...alors les choses bougeront!!!

Patrick: E.S

Camille a dit…

Salut à tous !
Baptiste, je pense que tu peux te rassurer. Nous sommes en effet de plus en plus nombreux - il me semble - à déplorer la difficulté à nous rassembler pour nous faire entendre et à vouloir que ça change. Le syndicat de Marseille, réunissant étudiant et formateurs, en est à mon avis un super exemple.
De notre côté (Bordeaux et Bergerac) nous nous sommes rapprochés pour organiser une journée de rencontre inter-écoles au mois de mars 2007. Si jamais vous pouviez vous joindre à nous ce serait génial !!
Un autre point : je vois qu'une manif est organisée à Marseille, ne serait-il pas intéressant d'organiser une journée d'action nationale ???
En bref : ça va bouger !!
Si vous voulez venir faire un ptit tour sur le forum TSFActifs, c'est là qu'on échange sur les news et les projets d'actions et c'est ouvert à tous : http://tsfactifs.forumpro.fr

Anonyme a dit…

Bonjour,

Ecole Supérieure de Travail Educatif et Social (ESTES) de Strasbourg à l'écoute...

Message entendu...

On vous tiens au courant !

Bonne chance pour jeudi

Monique Maitte a dit…

le collectif sdf alsace vous envoie son soutien

Anonyme a dit…

Ca fait plaisir, on se sent moins seul. CRF de Tours, 1 asso étudiants/es AS dont le bureau est en stage de 2è année pour 6 mois, autant dire qu'elle est dans le coma...pas d'infos sur les mouvements, les syndicats...on théorise et on se rassure sans remettre en question. Aucune action...pour l'instant!
Partant pour une journée de mobilisation nationale: Ca, ça aurait de la gueule au moins! Je suis ça de près sur le Blog et essaies de mobiliser les troupes tourangelles...merci

stsf-sud a dit…

LES REVENDICATIONS DETAILLEES de la manifestation du 13 décembre 2007, à l'appel du Syndicat des Travailleurs Sociaux en Formation STSF-Sud
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DeS PrOFeSSiOnS DéVALoRISéES...

La reconnaissance de nos diplômes au niveau licence L’aggravation des problèmes sociaux et la multiplication des dispositifs demandent toujours plus de compétences aux travailleurs sociaux. Pourtant les diplômes des métiers classiques du travail social (ASS, ES, CESF, EJE, ME, …) ne sont toujours pas reconnus au niveau II (Bac +3), alors que leur durée de formation est de 3 ans après le Bac. L’argument généralement mis en avant est que les temps de stage ne peuvent être pris en compte. Or il existe déjà des filières à l’université qui intègrent dans leurs cursus des temps de stage et qui sont reconnus au même titre que les temps de cours théoriques. Ceci pose aussi un problème de non-conformité de la législation française à la législation européenne en matière de formation sociale, suite à la réforme LMD (Licence, Maîtrise, Doctorat). Car toute personne possédant ce type de diplôme et souhaitant suivre ensuite un cursus universitaire dans un autre pays de l’Union Européenne ne sera admise qu’en première année de licence. Contrairement aux ressortissants des pays membres de l’Union qui, possédant un diplôme équivalent, accèderait à la faculté au niveau Master 2 (maîtrise). Sous-entendant que le travail social est maintenu en état d’infériorisation par rapport aux autres formations supérieures. >>> Nous demandons donc, légitimement, une revalorisation des diplômes du travail social en fonction de leur durée d’étude.

A propos de la réforme prévoyant une refonte de la Convention Collective nationale de 1966 : C’est une réforme dangereuse qui, reprenant les propositions des employeurs, souhaite une refonte des classifications et l’individualisation des salaires. Elle prévoit:
- de limiter la progression des carrières à 30% du salaire de départ (contre 40% à 70% aujourd’hui)
- d'introduire un salaire au mérite - de proposer une rémunération de la fonction et non plus de la qualification.


DeS COnDiTiOnS De FoRMATiOn PRéCARiSéEs

Une revalorisation des bourses et une redéfinition des critères Le montant des bourses varie selon cinq échelons, de 131,50 euros (échelon 1) à 355,40 (échelon 5) par mois et sur une période de 10 mois. Vu l’augmentation du coût de la vie et notamment l’inflation des loyers, ces montants, même à taux maximum ne permettent pas aux étudiants boursiers de vivre décemment, impliquant souvent un recours à l’emprunt et/ou aux « petits boulots ». Ce qui risque de compromettre le bon déroulement de leur formation.

>>> Nous demandons donc une revalorisation des montants alloués.

Les critères d’attribution tels que définis par la région ne sont pas sans poser problème, et notamment en ce qui concerne les questions de l’indépendance financière et du cumul des statuts. En effet, pour pouvoir prétendre à la bourse, il est demandé à l’étudiant d’avoir des ressources propres au moins égales à 433 euros (montant du RMI fixé par décret) par mois. Quelle légitimité peut-on accorder à une telle condition ? Car bon nombre d’étudiants n’atteignent même pas ce seuil de revenu, et se voient refuser une bourse au motif qu’ils ne gagnent pas assez. D’autant que selon les situations ou les départements le RMI alloué est inférieur à ce montant. De plus, les étudiants percevant les Assedic peuvent aussi bénéficier de la bourse, alors que ceux soumis à un autre statut ou percevant d’autres prestations n’y ont pas droit. Ce qui pose un problème d’équité quant aux conditions d’attribution. Et afin d’assurer une meilleure adéquation entre conditions d’attribution et situations réelles des étudiants, nous demandons à ce que des représentants des étudiants puissent siéger lors des commissions d’attribution et des commissions de recours, et qu’ils participent à la définition du schéma régional pour les formations du secteur sanitaires et sociales. >>> Nous demandons donc la redéfinition des critères d’attribution

Le revenu de formation Nous accomplissons une large part de nos études en tant que stagiaires, remplaçant souvent des postes vacants, à moindre frais pour les structures nous accueillant. Nous ne pensons pas qu'une rémunération par nos lieux de stages soit une solution satisfaisante à la précarité des étudiants en travail social. En effet, seuls les établissements aux moyens financiers importants pourraient rémunérer leurs stagiaires, interdisant aux plus petites structures d'en accueillir. Cette raréfaction des lieux de stages entraînerait en outre une concurrence exacerbée entre les étudiants. Le revenu de formation nous semble une réponse adaptée à la précarisation des travailleurs sociaux en formation: - Il favorise l’accès aux formations sociales aux personnes à faibles revenus. L'entrée en formations sociales est actuellement conditionnée par la capacité de l'étudiant à pouvoir financer ses études. Cette exigence de ressource est une réelle entrave à l'accès à la formation, qu’éviterait la création d'un revenu de formation. - Il lutte contre les inégalités sociales. Le revenu de formation permettrait à chaque étudiant, quelque soit son origine sociale, de bénéficier dans les meilleures conditions d'une formation professionnalisante. - Il est un facteur important de réussite. La création d'un revenu de formation permettrait aux étudiants de se consacrer pleinement à leur temps d'études, sans effectuer des doubles journées (centre de formation, stages, emplois).

TOUS ENSEMBLE, DEFENDONS NOS PROFESSIONS !!!